citroën U23 à gazogène BARDON

je me sépare d'un gazogéne au charbon de bois monté sur un U23 de 1940
fabrication Ets Bardon à Brive 1941.
ce Gazo est en parfait état , complet  et fonctionnel, plusieurs piéces en doubles support et adaptation avec...

contactez moi pour photos...

cordialement

François

Déja bonjour , bonsoir ou ..... et un tarif serai pas de trop et des photos aussi !!!! et s'inscrire juste pour une annonce ..........................

peut être ai je mal vu mais je n'ai pas trouvé de rubrique réservé à la présentation , si j'ai mal vu je m'en excuse et ne demande qu'a être guidé.
je me suis effectivement inscrit pour se sujet parce que je viens d'acquérrir ce U23 équipé Gazo et que avec regret je me sépare...

j'ai effectivement en cours de restauration même si c'est hors sujet avec le cite un renault AHN2 de 1945 un opel blitz de 1944 un autre de 1939 des chenilletes lorraines et je suis entrain de négocier un Citroën P45 de 1944 ainsi qu'un Laffly w15t.... :( je vie dans l'espoir de tous les retapper

Oui ma collection est orientée militaire....
et oui je suis passionné de mécanique et j'espére avoir le plaisir de discuter avec chacun et certainement de prendre conseil auprés de ceux qui ont déja restauré des U23 n'ayant moi même encore jamais touché du citroën. de cette époque du moin (je suis fan de XM)

cordialement

françois

Bonjour,

En fait, je crois qu'il n'y a pas de rubrique pour se présenter, tu créer un post et c'est tout. Même si tu te sépares du gazo, je crois que ce serait vraiment intéressant de le présenter ici, ce n'est après tout pas si courant, et je crois savoir qu'il y a quelques fans

alors j'espére ne pas me tromper

Bonjour,

c'est très intéressant. Je suppose que ce n'est pas un gazogène d'origine monté sur un type 23 G. De quelle marque est-il? Sais tu si c'est un gazogène bois ou charbon?

Est-ce un montage permettant uniquement le roulage au gazogène ( il n'y a alors plus de carburateur, juste un mélangeur et un ventilateur pour la mise en route) ou peut on rouler (donc avec un vrai caburateur et un grnad réservoir) ou juste démarrer à l'essence (avec un petit réservoir et un carburateur de démarage)?

Ce serait bien d'avoir une photo aussi du montage sur la culasse : mélangeur, et carburateur éventuel.

Enfin, j'essaie aussi de présenter en vain mon U23 en photo que je n'arrive pas à télécharger. Comment as tu fais? Es tu passé par Servimg? Y avais tu déjà un compte

merci , Pierrot

c'est un gazo fabriqué par les Etablissemnts Jean Bardon à brive qui c'été spécialisé dans le developpement et la pose de gazo pendant la 2éme guerre.
c'est un gazo au charbon de bois qui à l'avantage d'être plus rapide à mettre en oeuvre , un rendement plus "important" et plus régulier que le gazo bois.
son poids aussi et sont encombrement sont plus réduit il peserait à prirori dans les 80 kgs.
se systéme à l'avantage de pouvoir directement démarrer au charbon de bois mais reste capable de passer à l'essence.

pour avoir eu l'occasion de voir un berliet gazo bois chez une connaissance, lui doit démarrer à l'essence avant de passer au bois
et bien sur la qualité du bois et son séchage son trés important pour le rendement ET surtout l'encrassement des différents filtres et du moteur lui même...

Merci des renseignements, je suis intéressé, mais ce n'est malheureusement pas du tout mon coin.

Sais tu s'il est adaptable sur d'autres moteurs de cylindré équivalente (tracteur essance de 2litres des années 50) ? Doit-on avoir un taux de compression supérieur au taux normal des U23 (6 environ) Combien en veux tu?

J'ai compris qu'il pouvait démarrer directement au charbon, il doit donc avoir un ventilateur.

Merci

Pierrot

Jolie ce 23, il semble en belle état de conservation, par contre tu n'as pas indiqué le prix ou j'ai suaté la ligne?

Pat95.

Salut , Y avait rien de méchant dans mon dernier méssage , Mais on voit tellement de personne qui vienne juste pour vendre desfois on s eméfit bref ..........
Bon sinon pas mal ton u23 , ca fait longtemps qu'il a roulé ou a t-il un pneux de crevé a l'avant ? hésite pas a nous présenter d'autres photos de ce 23 et dans la bonne rubrique tes autres engins ! Et notes nous le prix de ton 23 ce serait sympa ! a+

Salut !

Bon, c'est officiel, je déprime. Il est magnifique, formidable, émouvant, une trace du passé que mes grand-parents ont connu, dans un jus merveilleux, avec encore l'ancien système d'immat, chargé de souvenir, de mémoire, pièce à mettre hors de danger le plus vite possible, limite, ce serait au Conservatoire de rentrer cette superbe relique au chaud...

Je suis aussi collectionneur de matériel des WWI et WWII, et j'avais fait un grosse expo en 2000 quand j'avais 17 Ans... À l'époque, j'avais cherché un Gazo comme celui-ci, mais pas trouvé pour l'expo...

C'est fou, vraiment, une découverte comme celle-ci...

Celui qui achètera ce témoignage de notre passé aura intérêt à savoir ce qu'il possède et ce qu'il fait avec, sinon, je le fouette sans remords...

Ciao, JB

Bonjour,

Et en voila des autres à vendre dans le 63, dont un gazo.







Si ça convient à quelqu'un j'ai les coordonnées.
A+ Lionel

Excusez moi j'ai fait une boulette; voila le 3 eme.

U23 citron a écrit:

Bonjour,

Et en voila des autres à vendre dans le 63, dont un gazo.





Si ça convient à quelqu'un j'ai les coordonnées.
A+ Lionel

Et oui... je crois que je connais bien le propriétaire de ces véhicules, dans le centre de la France, il a 83 ans et il se sent fatigué, et encore, le plus beau n'est pas encore à vendre, mais... déjà le Type 45 Gazo est bien joli.

Lancelot

Salut !

N'y avait-il pas eu un article dans le feu génial CitroPassion sur ce Type 45 "Mad-Max" ?

Ciao, JB

Salut à tous,
moi aussi je le connais le vendeur, je m'arrete chez lui de temps en temps, il est à quelques kms à l'ouest de CLERMONT.
Cet été il m' a démaré le bleu, super et éfficace !!!
à si j'avais la place !!!
il posséde un grand hangar de 1000? 1500? m²
Bye à tous,
Jean-Louis

bonsoir
petite remontée d'un sujet que j'aime bien : les GAZOGENES



A+
JP

Dans le journal "LA MONTAGNE", un article

Pour Jean Bardon, ingénieur-constructeur et constructeur agréé demeurant, 65, avenue Maillard, à Brive (Corrèze), Tél. 387, spécialiste du « gazo France Benjamin », tout cela ressemblait à un jeu d'enfant.
Pour preuve, la très sérieuse revue à diffusion nationale Automobilia, dans son numéro de mars 1944, n'hésite pas à consacrer une partie de sa quatrième couverture à l'entreprise corrézienne qui, « sans détérioration du châssis ou de la carrosserie, installe son gazo-France polycombustible et monobloc à l'avant ou à l'arrière du véhicule ».

Bien entendu, la chose n'était jamais aussi simple et il fallait prendre garde à bien choisir parmi les différents modèles le type de gazo le mieux adapté, veiller à augmenter la cylindrée du véhicule, changer le groupe ou revoir le réalésage, les chemises, intensifier le taux de compression, etc.

Mais, dans tous les cas de figure, on se devait d'envisager, lors de la transformation du moteur, une perte de sa puissance de l'ordre de 50 % et considérer parallèlement l'encombrement engendré par la mise en place du générateur, du refroidisseur et de l'épurateur. Ajoutons encore que ces appareils, à bois comme à charbon, n'étaient guère faciles d'emploi et présentaient certains risques, notamment d'incendie. Aussi les constructeurs prescrivaient-ils d'isoler le gazogène de la carrosserie et de calorifuger les parties susceptibles d'échauffement.

Il n'empêche que l'accident survenu à Saint-Privat, au début du mois de mars 1944 : « un chargement de paille a pris feu, samedi soir, place de la Bascule, par suite d'un retour de flamme de gazo. Le feu, relate le chroniqueur de l'époque, a détruit le chargement, le camion et les fils électriques ».

L'autobus passera à Millevaches
Évidemment, les automobilistes en mesure de se doter de semblables équipements n'étaient pas légion. Encore fallait-il en débourser le prix, de 22.400 F à 26.600 F selon les types, Vermorel, Gohin-Unic ou Gazo-industrie.

En revanche, l'usage de l'autobus était, pour sa part, très apprécié. Déjà, dans son numéro de novembre 1942, la très technique revue Automobilia en célébrait les vertus, sans savoir que cinquante plus tard, à l'heure de revoir la question de l'aménagement du territoire, le thème serait de nouveau à la mode : « l'autobus rural transforme la vie économique et sociale d'une région, écrivait son rédacteur. Il ne faut pas qu'on puisse avoir l'impression d'être en exil à la campagne, loin de tout, en marge de toute vie sociale ».

Et de citer deux études, « l'autobus de Lempdes » et « les Ségalas » dans lesquelles, disait-il, « Michelin étudie de façon remarquable les transformations profondes que la création d'une ligne d'autobus apporte à la vie économique et sociale d'une région.

On le mesure mieux en découvrant dans la presse corrézienne de l'hiver 1944, les avis relatifs au passage de l'autobus. Ainsi, les lecteurs de la commune de Millevaches se rassurent-ils en apprenant que « le service d'autobus est assuré tous les mercredis, avec arrêt à Millevaches, par M. Clipeaud de Peyrelevade ».

Faut-il enfin s'en étonner, automobiles et fourgonnettes éveillaient, on le conçoit aisément, de bien légitimes convoitises. Aussi ne peut-on s'empêcher de sourire en lisant, sous la plume de l'échotier d'alors, le récit de semblables larcins : « Au Lonzac, on a dérobé l'automobile du secrétaire comptable de la commission n° 7 de Bugeat, alors qu'il déjeunait au restaurant Chambrat… ». Tandis que quelques jours auparavant, on apprenait « qu'à Lacelle, une auto Citroën, traction avant, appartenant à M. Vaudemant, réfugié, a été volée… ».

À ce point du récit, peut-on s'empêcher d'imaginer nos deux limousines filant quelques heures plus tard, moteur ronflant, au service de la Résistance sur les chemins encore semés d'embûches de la liberté promise ?

Alain Galan (LA MONTAGNE)

Et la tenue de route ne sera pas merveilleuse aussi...

Si, c'est une voiture pour aller tout droit! ...

J' ai retravaillé la premier photo une peu.

BRAVO à toi ! c'est bien plus clair !