23 à phares dans les ailes

je n'en ai jamais vu et ce matin en classant diverses revues, je suis tombé là dessus: un 23 aux ailes avant curieuses où les optiques semblent encastrés, délire d'illustrateur ?

Bonsoir,

Voilà un document très intéressant, qui date probablement du courant de l'année 1952, peu de temps avant que ne soient dévoilées les ailes enveloppantes des T23R du Salon 1952 au Salon 1953, avant les cabines Levallois.

Le dessinateur a du être obligé de tenir des délais plus courts que la sortie définitive du modèle. Mais ce qui est très intéressant, c'est que les ailes enveloppantes étaient visiblement prévues pour être à phares encastrées, une manie chez Citroën, depuis la mystérieuse histoire de la 22CV... et une fois encore, les Michelin ont joué à l'économie !!!

Belle trouvaille !

Bonne soirée,

Lancelot

il ne reste plus qu'à partir en chasse dans les granges les plus reculées et y trouver un de ces modèles...chargé d'une 22

Bonne soirée et faites de beaux rêves !

Superbe document!

Le plateau ridelles a un porte à faux étonnant, aussi, ne trouvez vous pas?

il restait de l'encre à utiliser

D'abord, le Type 23 était en train de passer de 4,2 à 4,5t de PTAC à partir de juillet 1952, soit 2,3 t sur version plateau (rien à voir avec les 2,3 t sur châssis nu de 1935 à 1940 où la version plateau du 23U n'avait que 1500 kg de charge utile).

Ensuite, et je pense que c'est plutôt là la raison, il fallait montrer sur le dessin que le 23 est beaucoup plus long que le H...

Pour la petite histoire, le T23RU à phares encastrés est réellement sorti chez Citroën, et de série, mais seulement en version fourgon Driguet, entre les Salon 52 et 53. La charge utile n'était que de 2t car la caisse du fourgon faisait environ 300kg de plus qu'un plateau.



Voir aussi en page 45 de mon livre. Et l'année suivante, c'est avec le museau des capots longs de la Carrosserie de Levallois que ces fourgons ont continué à être livré, et ce, jusqu'en 1957, avant que Heuliez ne reprenne le marché des fourgons, décliné en bus et cars, avec les fameux Robustacier.

Pour en revenir à 1952, c'est peut-être aussi pour distinguer les fourgons des plateaux de série que l'on a abandonné l'idée des phares encastrés sur les plateaux de série qui représentaient encore la plus grosse partie de la production des Type 23.

Lancelot

oui, à l'époque,on donnait des directives aux dessinateurs pour avantager le modèle,il n'y a qu'à regarder les catalogues d'époque pour voir des 4cv ou autres 203 "déformées" pour donner au client l'impression d'une voiture encore plus spacieuse. C'est vrai que les fourgons sont sortis avec les phares incorporés,mais comparativement,les optiques sont beaucoup plus petits que sur le dessin, leur donnant une toute autre physionomie et finalement,j'aurais préféré la version dessin