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 T47 Surirey

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MessageSujet: T47 Surirey   T47 Surirey EmptyMer 11 Juin 2014 - 20:23

Voici une première vue du T 47


Dernière édition par PRINGAULT le Mer 11 Juin 2014 - 20:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: T47 Surirey   T47 Surirey EmptyMer 11 Juin 2014 - 20:28

pas vue....!  lol! 

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MessageSujet: T 47 Surirey   T47 Surirey EmptyMer 11 Juin 2014 - 20:36

Désolé, je suis entrain de faire des essais pour joindre mes photos .....
Les voici :

là où il nous attendait :

T47 Surirey 1176

son retour sur la route :

T47 Surirey 2135

T47 Surirey 3121

son intérieur :

T47 Surirey 4100

et voilà !

T47 Surirey 592

Il faudrait comparer les vues de profil avec la photo du Surirey de La Poste
publiée dans plusieurs ouvrages sur les poids lourds Citroën.

Ce qui est rassurant, c'est que le Perkins 6305 qui a remplacé le Citroën diésel, tourne comme une horloge.
Il démarre au quart de tour, ainsi, il n'est pas immobilisé dans mon garage.
C'est ce qui a ému son ancien chauffeur et l'un des ex employé de la carrosserie Surirey que
j'ai invité cet été et qui a travaillé dessus en 1960.
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MessageSujet: Re: T47 Surirey   T47 Surirey EmptyVen 3 Oct 2014 - 7:50

Bonjour
BRAVO Michel pour ce sauvetage !!! T47 Surirey 106
De par sa rareté, il le mérite bien ! lol!

j'ai aussi envie de rajouter "BON COURAGE" ! parce qu'il y a du boulot pour lui rendre son lustre d'antan ! cheers

et puis je ne résisté pas à vous faire partager l'article sur l'histoire de son T 47 que Michel a écrite pour le journal de l'
Association l'ANAU (Association Normande d'Anciens Utilitaires) et paru en juillet dernier:



Archéologie poids lourdienne
Chroniques Halouziennes : 2
Poursuivons la présentation des véhicules ayant fait partie du parc de la société minière de Halouze.
A la fermeture de la mine le 31 décembre 1978, un inventaire des véhicules mis en vente a été dressé. Y sont répertoriés : 2 fourgons Renault (R 2137 – R 2105), 1 fourgonnette Renault (R 2109), 1 fourgon Peugeot J7 F, 1 fourgon Land Rover 109, 1 plateau Peugeot J7 PY 26, 1 camion Citroën T 46 UDI, 1 autocar Citroën T 47 DIP, 1 Citroën DS FD, 3 dumpers Aveling-Barford (2 SL 270 et 1 SL 300), 1 chargeur Aveling-Barford TS 200, 1 chargeur Caterpillar 944, 1 chariot élévateur Omfort, 1 camion benne Bedford, 2 locomotives électriques Siemens 8 tonnes et 2 locomotives diesels électriques Moyse 36 TDE (36 tonnes).
Pour les engins circulant au fond : 1 chargeur transporteur Wagner ST5 A, 1 chargeur transporteur SMM CT 7000, 5 camions GHH MK20 et 1 fourgon Land Rover.
Nous reviendrons ultérieurement sur quelques uns de ces véhicules parfois surprenant comme les impressionnants GHH.
Pour l'instant, évoquons l'autocar Citroën T 47 DIP sauvé par votre serviteur.
En 1960, la direction a décidé de se doter d'un autocar pour assurer le transport scolaire '' des enfants des cadres '' de la société, vers les établissements scolaires de Flers situés à 7 km de Saint Clair de Halouze. A cette époque, on ne mélangeait pas les enfants des ouvriers avec les enfants des cadres. Durant les vacances estivales, il était aussi utilisé pour le transport des enfants du personnel vers les centres de colonies de vacances. Le comité d'entreprise de la Compagnie des Forges Chatillon Commentry et Neuve-Maisons possédait 3 centres, à Commentry (03) près de Montluçon, à Crotnay (39) près de Lons Le Saunier et à Levens (06) près de Monaco. Et enfin, le dimanche, il était utilisé pour transporter l'équipe de football de Saint Clair sponsorisée par le comité d'entreprise de la mine. Les résultats obtenus par cette équipe classée en promotion d'honneur dans les années 1967, 68 et 69, les ont amenés à voyager sur l'ensemble de la Normandie. Mentionnons au passage un ancien passager, le joueur local Patrice Lecornu qui a joué en première division dans plusieurs équipes nationales dont Angers et qui en 1981 a été sélectionné en équipe de France contre le Brésil.

Sélection de l'autocar par la société minière.
Fin des années 50, la carrosserie Surirey située rue du Parc à Flers, a été sollicitée pour fournir à la Poste des autocars sur châssis Citroën pour transporter les facteurs des grandes agglomérations, depuis le centre de tri jusqu'à leur tournée. Sans pouvoir vous apporter plus de précisions sur le cahier des charges faute d'informations connues à ce jour, c'est le châssis Citroën 47 DIP d'un empattement de 4,60 m qui a été sélectionné pour recevoir la carrosserie de 29 places, sans porte bagages et sans coffre, juste un transport de personnel. Combien d'autocars ont ils été commandé ? Une trentaine d'unité peut-être, mais je n'ai pour l'instant pas de réponse à cette question.
D'après ce qui m'a été rapporté, la configuration de cet autocar créée par Surirey convenait à la demande de la direction de la mine d'autant plus qu'il s'agissait d'un carrossier local. Surirey ne proposant que la carrosserie et son aménagement, le responsable des achats s'est donc naturellement adressé aux Etablissement G. Dupont, concessionnaire Citroën rue du 6 juin à Flers pour acquérir un châssis susceptible d'accueillir la carrosserie déjà étudiée pour répondre à la commande de La Poste. Comme en témoigne la carte de garantie qui accompagne tous les documents qui m'ont été remis, l'achat d'un châssis 47 DIP s'est conclu le 2 août 1960.
2 mois plus tard, l'autocar Citroën 47 DIP n° 7700010 était pourvu de son récépissé de déclaration de mise en circulation de véhicule à moteur à dater du18 octobre 1960 sous le numéro d'immatriculation 361 DM 61 avec une puissance de 14 cv fiscaux.

Cheminement.
L'un de ses premiers chauffeurs fut Gaston Hellouin puis en 1961, c'est Claude Gallier qui en est devenu le chauffeur titulaire avec pour mission d'effectuer chaque jour de la semaine le parcours Saint Clair – Flers : 1 aller retour chaque matin et 2 aller retour le soir. Le dimanche, transport de l'équipe du Racing Club de Halouze avec des sportifs plus ou moins agités selon les résultats obtenus. Puis les vacances arrivants, c'était au tour des jeunes colons de partir vers la méditerranée ou vers les montagnes. Mais pour cela, il fallait conduire les enfants au centre de répartition de la Compagnie à Commentry (03). Pour ces voyages un peu plus lointain, Claude était accompagné d'un second chauffeurs : Gaston Hellouin et Emile Pougeolle. Je n'ai malheureusement pas participé aux colonies de vacances de la Mine mais mon frangin, Jean avec ma sœur y sont allés plusieurs fois. Il pourrait vous relater le retour où le ventilateur s'est détaché pour aller se bloquer dans le radiateur un peu après Montluçon !
Bien sûr, afin de pouvoir circuler réglementairement, il passait aux Mines tous les ans. Disons que c'était plutôt le service des Mines qui venait à lui. En effet, M. Joly, ingénieur des Mines venait d'Alençon pour accomplir sa mission : à 14h00, sortie du parc à droite, montée de la côte de la Haussière en direction de Flers sur 1 kilomètre, demi-tour et retour sur le parc. Remplissage du bordereau de contrôle technique avec éventuellement quelques observations '' prévoir une trousse de secours, frein à revoir ou régler la porte ??? pour ne citer que les plus belles mais elles sont quasiment récurrentes d'une année pour l'autre. Bref à 14h30, fin de visite puis traversée de la route pour se rendre en face au Café Bourdon jusqu'à … l'heure qu'il fallait pour rentrer à Alençon mais de toute façon, pas avant la fin d'après midi !!!
Notre autocar à cheminé ainsi jusqu'en 1971, date à laquelle le moteur diésel Citroën commençait à présenter quelques essoufflement aux dire de son chauffeur. Il fut alors décidé de le remplacer par un moteur Perkins 6305 n° 305 F 7812, d'un alésage et course de 91,4 par 127, de 5,1 litre de cylindrée d'une puissance de 93 cv. Cela entraîna un passage aux Mines à Alençon le 22 juillet 1971 comme en atteste la notice descriptive. Le certificat d'immatriculation en fut modifié : pour le genre, autocar est devenu TCP. Pour la carrosserie : autocar non décapotable est devenu Car et la puissance corrigée à 13 cv fiscaux.
Ainsi rajeuni, il continua à servir la compagnie. Après le départ en retraite de Gaston Hellouin, c'est Gérard Bertrand, employé comme magasinier qui fut nommé chauffeur secondaire pour les services de ramassages scolaires.

Déclin.
Malheureusement et c'était dans l'air du temps depuis quelques années, il fut décidé que la mine de Saint Clair cesserait son activité le 31 décembre 1978. Le car effectua encore les services de colonies de vacances de l'été 78 puis le ramassage scolaire à la rentrée et cessa toutes activités de transport fin décembre 78.
A partir de là, il figura sur la liste du matériel mis en vente mais vu son âge et son obsolescence, il resta sur le carreau de la mine jusqu'en février 1980. C'est à ce moment qu'un habitant de Saint Clair l'acheta 5000 francs pour sa mère afin d'en faire un '' sèche-linge ''. Il lui fit faire les 3 km pas la route et le stationna près de l'habitation de sa maman en bordure de la forêt de Halouze.

Résurrection ? Non sauvé, c'est déjà pas mal !
25 ans plus tard (2005), toujours emprunt de souvenir miniers et de la marque aux chevrons, j'ai eu connaissance que le car de la mine était un Citroën et qu'il se trouvait chez une habitante non loin de chez moi. Bigre ! Prise de contact avec le fils, etc... Réponse : '' Je peux pas le vendre, maman en a besoin pour sécher le linge ! '' Suggéré par notre camarade également passionné par la marque aux chevrons : '' T'as qu'à lui proposer un échange ! Oui mais contre quoi ? Ben, contre un bus !!!!
Où trouver un bus ? Bref, grâce à notre camarades des Bus Verts, un projet fut élaboré qui une fois proposé au fils fit son petit bonhomme de chemin. Il me fallut attendre encore en an pour avoir sa réponse mais sa maman ayant rencontré quelques soucis de santé, le bus lui devint inutile.

Une fois le feux vert, direction Caen pour prendre en compte un bus en réforme afin de faire perdurer l'utilisation du sèche-linge (mais par le fils cette fois, Bernard en est le témoin). Une fois le nouveau installé, je suis allé avec Jean, débarrassé le car de sa gangue car de sèche-linge, il a fini en abri de jardin. N'empêche qu'il avait toujours les fils au plafond, les sièges démontés étaient entassés dans le fond et le tableau de bord était invisible du fait de la présence d'un vieux matelas sur le capot moteur. De part la présence des fils accrochés au plafond, il servait bien de sèche-linge, mais il servait aussi à faire sécher les échalotes et les haricots derrières le pare-brise, comme en témoigne les fils tendus au dessus du tableau de bord.
Bref, après 3 petites journées passées à débloquer les tambours, à le riper sur la droite à cause d'un poteau en béton planté juste derrière empêchant toute manœuvre de recul, il finit par reprendre la route tracté par un tracteur pour effectuer les 3 kilomètres jusqu'à son nouveau garage.
C'est arrivé sur place que son ancien propriétaire m'a remis la pochette en cuir utilisée autrefois par Claude Gallier, contenant tous les documents y afférents ! Invraisemblable, il ne manquait rien.
La remise en route eu lieu quelque temps plus tard, après les vérifications d'usages (vidanges, filtres, nourrice, etc et le changement de 3 injecteurs sur les 6. Le démarrage moteur se fit sans difficultés, ainsi que le déplacement dans la cour, au frein à main. Le freinage étant hydraulique avec une assistance pneumatique, j'ai préféré démonter le compresseur d'air pour ne pas bloquer les roues. Quoi qu'il en soit, il démarre au quart de tour et de déplace par ses propres moyens : il vit !

Assemblée, rassemblement, convivialité, souvenirs...
Evidemment, le jour du redémarrage, j'ai pu inviter Claude Gallier qui a retrouvé le ronronnement du Perkins. Je lui ai remis l'un de ses disques de Chronotachygraphe en date du 18 août 1977 qui était resté dans la boite à gants comme tous les autres d'ailleurs ainsi que … son peigne qui était resté derrière le compteur ! Emotion !
Depuis, j'ai contacté la direction de la carrosserie Surirey mais la direction actuelle ne dispose plus d'information sur leur histoire, quoique, je suis autorisé à aller fouiller dans les archives mais je n'ai pas encore eu le temps. Néanmoins, le mardi 8 juillet 2014, j'ai provoqué une petite réunion de convivialité où j'ai invité, le chauffeur, quelques anciens scolaires, quelques anciens du Racing Club de Halouze et un l'un des derniers employés de la carrosserie Surirey à avoir travaillé sur le car en 1960. Il s'agit de Marcel Leguennec âgé de 83 ans, retraité électricien qui avait pour mission le montage du faisceau électrique. D'après ses souvenirs, seuls 3 bus avec cette carrosserie auraient été construits, on m'avait parlé d'une trentaine ???
En dehors de mes propres prises de vues, je n'ai aucune photo du car sauf la photo parue dans le hors-série n° 14 de Charge Utile où l'on peut le découvrir sous les couleurs de La Poste. Il s'agit bien de la même carrosserie à la différence que la vitre avant passage de mon car s'ouvre de bas en haut alors que celui de La Poste s'ouvre d'avant en arrière.

Epilogue.
Ben non, c'est pas la fin ! Plutôt le début d'une renaissance, enfin j'espère car malheureusement, la carrosserie à bien souffert. Alors que faire. Disons que pour l'instant, il est sauvé, il ronronne et il bouge. Le Racing Club de Halouze voudrait bien en disposer, ou tout au moins le montrer à l'occasion des 80 ans du club en 2016 pour raviver les souvenirs et les anecdotes. Je pense qu'il n'aura pas encore changé d'allure mais bon, rien n'est impossible...

Michel PRINGAULT - 2014



encore Merci Michel pour ce partage ! T47 Surirey Danseurs
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MessageSujet: Re: T47 Surirey   T47 Surirey EmptyVen 3 Oct 2014 - 8:11

T47 Surirey 106  Un régal: c'est vraiment une histoire de derrière les fagots...  jap
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MessageSujet: Re: T47 Surirey   T47 Surirey EmptyVen 3 Oct 2014 - 8:15

Une histoire comme on les aime ! cheers

mais une histoire vraie qui nous rappelle que derrière une épave il y a eu des hommes
(que ce soit au niveau de sa construction mais aussi de son utilisation !)

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MessageSujet: Re: T47 Surirey   T47 Surirey EmptyVen 3 Oct 2014 - 10:57

Du beau travail en perspective, et de longue haleine, comme je les aime.
J'ai hâte de lire le récit de la restauration.
A+JOhann
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MessageSujet: Re: T47 Surirey   T47 Surirey EmptyVen 3 Oct 2014 - 11:03

Embarassed  D'autant plus touchant que, sur un autre forum, ils ont ré-inauguré
en grandes pompes, un vieux car d'avant WW2: je ne suis pas sûr qu'ils aient
invité (même pour la forme!) son chauffeur, toujours vivant... :(

Merci Michel!  jap
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MessageSujet: Re: T47 Surirey   T47 Surirey Empty

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