ISOBLOC....made in Ardèche !!!

un article qui m'a été transmis par Fredo

C’est en 1920 que Joseph Besset, charron devenu carrossier puis constructeur d’autocars, carrosse sa première automobile dans son atelier d’Annonay.
À l’époque, les constructeurs ne commercialisent que des châssis mécanisés, laissant à la clientèle le soin de les faire habiller par des carrossiers de leur choix.
En 1938, il va devenir le précurseur de l’autocar d’aujourd’hui en construisant, sous licence américaine Gar Wood, le premier autocar européen sans châssis de camion, avec moteur placé à l’arrière.
En juin 1938, la marque Isobloc remplace la marque Gar Wood sur la proue du véhicule dont le premier exemplaire va faire sensation au 32e salon de Paris.
L’entreprise sera reprise en 1954 par Sylvain Floirat, créateur d’Europe 1, puis absorbée en 1957 par Saviem LRS, devenue Renault VI en 1978.
Aujourd’hui, l’usine d’Annonay produit toujours des autocars, sous la marque Iribus.


D’une capacité totale de 50 passagers, l’autocar comptait 34 places assises. Photo Michel PRAS

il sera à l'expo de roanne normalement

MERCI à toi !

a+
JP

Autre article transmis par Fredo

L’Isobloc de 1948 : un autocar révolutionnaire pour son époque
Passionné de mécanique, Dominique Michel collectionne les véhicules anciens et plus particulièrement des autocars.
Parmi une dizaine de véhicules, un autocar Isobloc W 947 DP de 1948.




Pendant une trentaine d’années, il a conduit des autocars. Désormais retraité, cet ancien transporteur, passionné de mécanique, collectionne, comme il se doit, d’anciens autocars. C’est en 2010 que ce véhicule Isobloc type W 947 DP, rejoint, dans ses hangars, les Chausson nez de cochon, Saurer, Citroën U 23 et autres Renault TN 4 de sa collection. « Cet autocar appartenait à Alain Gros, l’un des plus gros collectionneurs de France et ancien transporteur de Nangis (77). Je connaissais ses véhicules. Quand j’ai appris qu’il vendait une partie de sa collection, je lui ai dit : “C’est celui-ci que je veux parce que mon père avait exactement le même.” D’ailleurs, la plupart des véhicules que je possède, c’est à la gloire de mon père. »

Un autocar cinéphile

S orti de la carrosserie automobile Joseph-Besset en 1948, cet autocar Isobloc est doté d’un moteur Panhard 4 HL monté à l’arrière, d’une puissance réelle de 80 CV et d’une boîte cinq vitesses. Il pouvait transporter 50 pas sagers (34 places assises et 16 debout) à une vitesse maximale de 50 km/h, tout en consommant environ 17 litres de gasoil aux 100 km. Ancêtres des autocars modernes, les autocars Isobloc ont été les premiers autocars européens à structure autoportante et motorisation arrière. Avant de rejoindre la collection d’Alain Gros, l’autocar appartenait à un transporteur de Roche-la-Molière, la société des Autos Ch. Ramond et Cie. Celle-ci l’a utilisé jusqu’en 1974 pour le transport de voyageurs et le transport des scolaires.

L’histoire du véhicule ne s’arrête pas là. Depuis sa mise à la retraite, il a été utilisé dans le tournage de plusieurs films ou téléfilms, notamment dans la série Un village français , avec Robin Renucci, diffusée sur France 3. « La série avait été arrêtée. Quand elle a repris, ses producteurs ont recherché le véhicule. Je l’avais acheté entre temps. Ils m’ont contacté et le véhicule a rejoint, à nouveau, les studios de tournage en région parisienne. »

« Il est dans l’état dans lequel je l’ai acheté. Je n’ai pas fait de travaux. Il était déjà de cette couleur », confie Dominique Michel qui, aujourd’hui, ne l’utilise qu’à des fins d’expositions ou lors de rassemblements de collectionneurs.

En 1948, sous l'occupation allemande

Les réalisateurs de films et leurs chefs décorateurs manquent de culture historique sur l'histoire récente de la France

Par contre, jolie possession que ce bel autocar.

A tantôt
Alain

En fait celui-ci est le même (à quelques détails près) que celui sorti en 1938

Bonsoir
Contrairement aux autres reproductions de ce modèle (Meccano entre autres) qui sont a des échelles bizarres, celui reproduit par EPM est au 1/43
et il fait son poids : 750 gr !

celà fait déjà quelques années que je l'ai, mais il semblerait qu'il soit encore disponible :
http://www.tom-jouets.com/Autocar-Isobloc_p_.html?products_id=6530

seul hic, je ne sais plus où j'ai rangé les rétroviseurs....

deux photos avec les rétros du site "Tacots"

EPM a réalisé plusieurs autres versions :

http://www.modelys.fr/detail-1197-Isobloc+autocar+air+france+1+43+EPM+130069.htm








A noter que la SABENA (Compagnie aérienne Belge) a aussi exploité des Isobloc


1923 * 25 ans de transport aérien * 1948

Autocar ISOBLOC "LIAISON CANNES-GRASSE-VALBONNE"

Autocar ISOBLOC version tolée "SERVICE SANITAIRE DES ARMEES 1945"

pour les passionnés de véhicules militaires...

Autocar ISOBLOC "CAR PUBLICITAIRE SKIS ROSSIGNOL"

Bonjour! Il y a peut -être un détail qui m'échappe, mais pourquoi " version tôlée" pour le militaire ? On peut voir encore une fois la manie des fabricants de mettre des immatriculations fantaisistes sur les miniatures, celle-ci en est un parfait exemple .

version tôlée veut dire "sans voussoirs"
c'est le cas aussi de certaines autres versions ci-dessus où j'ai omis de noter "version tôlée" ou "sans voussoirs"

Merci! C'est pour çà que je ne voyais pas de différence!

J'ai vu une comme ca dans un jardin pres de la baie de la Somme.

un livre pour tout connaître sur l’Isobloc de Joseph Besset vient de paraître !

Dans un ouvrage complet, quatre auteurs reviennent sur l’histoire de l’Isobloc, un autocar fabriqué à Annonay des années 30 à 50.



Le treizième “Carnet de la Vanaude” intitulé “Joseph Besset, pionnier de l’autocar français” vient de sortir de l’imprimerie.
Il est accessible à Vanosc, bien sûr, mais aussi dans les librairies d’Annonay.
Il sera le livre de référence sur la fabrication à Annonay de l’autocar Isobloc de 1938 à 1958, avec ses 372 pages et ses 500 illustrations.
Tiré à 1500 exemplaires, il a déjà été vendu à 600 souscripteurs, dont 200 éloignés d’Annonay.

À Vanosc, il permettra aux visiteurs du musée d’emporter une documentation complète sur l’œuvre de Joseph Besset.
Outre les 150 pages consacrées aux autocars Isobloc fabriqués de 1938 à 1958, le livre consacre 50 pages aux débuts de Joseph Besset, un éventail de documents publicitaires, des photos des véhicules survivants, une présentation des miniatures existantes et l’histoire des Transports Grosjean d’Annonay.

Du succès au déclin de l’Isobloc
En plus de sa documentation technique précise, le livre permet de comprendre le succès et l’échec final de l’autocar Isobloc.
Joseph Besset a eu le mérite de prendre comme modèle aux États-Unis l’autocar novateur Gar Wood.
Il avait l’avantage d’une structure plus légère et d’un moteur à l’arrière qui le rendait plus maniable et plus silencieux.
Ces qualités en ont fait en France, de 1938 à 1948, un autocar de tourisme très apprécié.

Sa fabrication a pu aussi profiter du besoin de reconstitution des flottes d’autocars après la guerre.
Mais les besoins des transporteurs ont chuté à partir de 1949.
L’Isobloc a alors souffert d’une concurrence mieux adaptée.
Ses moteurs à essence étaient trop gourmands et sa capacité en passagers trop limitée pour en faire un autocar de ligne rentable.
Son moteur à l’arrière l’empêchait de proposer des versions autobus à plate-forme arrière.

Sa fabrication encore artisanale était moins rentable que les modèles industriels fabriqués par Renault, Citroën ou Berliet.
L’entreprise annonéenne n’a pas réussi à redresser la barre à temps et a été contrainte au dépôt de bilan en 1950.
La société de Joseph Besset a été d’abord reprise en 1951 par Sylvain Floirat sous le nom de Saca, puis a intégré le groupe Saviem en 1957.
Les derniers autocars de type Isobloc sont sortis de l’usine d’Annonay en 1959, en même temps que s’éteignait Joseph Besset, à l’âge de 68 ans.

https://www.lavanaude.org/edition/Joseph-Besset.htm