La FFVE a communiqué par l'intermédiaire de son Directeur Général Laurent Hériou. Comme le dit notre Président : "les ZFE ? On ne fait que ça !" :
Le premier travail que nous menons sous l'autorité de notre Président Jean-Louis Blanc, c'est celui auprès des responsables en charge des métropoles. Cela avance bien, nous avons eu des réunions pratiquement avec toutes et tous, nos arguments sont jugés pour l'instant recevables, même auprès de celles et ceux dont la sensibilité politique pourrait laisser penser qu'ils ne nous entendraient pas.
Mais rappelons que la mise en place des ZFE sera soumis au vote dans chacune des métropoles, et on ne peut présager à l'avance des résultats. Donc cela va s'échelonner pendant toute l'année 2021, et peut-être au-delà.
Nous avançons parallèlement sur un second plan, en relation directe avec les équipes du Ministre Délégué Chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. L'objectif est d'obtenir une dérogation nationale qui permette de circuler librement à l'image de l'Allemagne pour les véhicules historiques en plaques « H » qui est leur signe distinctif. C'est l'équivalent de nos certificats de collection, et l'idée est d'en avoir aussi un aussi en France. Après avoir proposé un signe distinctif sur la plaque, là où on indique le département, on s'oriente plutôt vers une vignette de pare-brise. Ces dérogations donnent toute satisfaction chez nos voisins depuis 12 ans.
Il reste cependant des questions ouvertes sur l'évolution du statut collection, notamment le VP diesel en collection. Il fait partie de l'histoire, mais ce sont les particules qui sont visées par les ZFE et le diesel, surtout avec les millésimes qui arrivent désormais en collection, devient difficile à défendre. Faut-il mettre en péril 95 % des collectionneurs ? La vignette nous permettrait d'avoir un deuxième outil de sélection pour traiter le cas du diesel, recevable en collection, mais pas forcément éligible pour les régimes dérogatoires.
Pour renforcer notre crédibilité, nous avons initié un groupe de travail les plus grandes institutions françaises, qui nous ont donné mandat pour mener les discussions avec le ministère. Avec la FFVE, l'Automobile Club de France (ACF), le Conseil National des Professionnels de l'Automobile (CNPA), la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), le Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (CCFA), mais aussi des instances internationales avec la Fédération Internationale des Véhicules Anciens (FIVA), et les commissions historiques de l'Automobile Club de Monaco (ACM) et de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA).
Enfin, une initiative parlementaire récente a conforté notre démarche commune : le dépôt dans les deux assemblées (sénateurs et députés) de deux propositions de lois prévoyant l'introduction en France d'un dispositif de dérogation nationale.
En conclusion : gardons juste à l'esprit que seule l'union fait la force, et qu'on sera d'autant plus audible que si tous les acteurs du monde de la collection parlent d'une seule et même voix.