Bonjour à tous,
Tout comme Philippe, j'administre aussi un forum que j'ai créé il y a un an sur le Citroën Type H (Type H Nostalgie). Parler d'achat, vente, réparation, astuce est l'essence même de nos forums mais quand l'histoire les rejoint, ce sont nos forums qui s'enrichissent. Une richesse partagée entre tous les membres...
L'Histoire de la petite Michelle est fascinante ; et la Michelle d'aujourd'hui ne l'est pas moins. J'envisage un livre sur le Type H (pas sûr que ça intéressera un éditeur) et je souhaite y inclure l'histoire de la conception du H faite par un seul homme (Pierre Franchiset) dans sa chambre d'hôtel à Ruffec, bureau d'étude provisoire en attendant de regagner la rue du Théâtre à Paris. De là, je me suis intéressé à ce qu'on appelle l'exode Citroën de juin 1940 et au témoignage de Michelle. Depuis, nous avons établi avec Michelle d'autres liens amicaux.
Alors j'ai fait quelques petites investigations et je vais faire maintenant appel à votre expertise. Dites-moi si je me trompe...
En 1940, Citroën produisait deux types d'utilitaires ; le 23 et le 45. Et en utilitaire type fourgon, le fameux TUB. Jusque là, c'est bon ?
Ensuite, on ne sait pas trop si c'est Citroën qui décide son exode ou si c'est le ministère de l'Armement (début mai 40) qui lui impose. Mais les bombardements du 3 juin sur Javel précipitent l'exode. Citroën met sur les routes tout ce qu'il a de roulant.
Michelle parle d'un convoi avec des camions identiques et aussi une voiture type prototype. Michelle, vous avez le don de nous intriguer plus encore... quel peut bien être ce prototype ? Je crois qu'il sera plus facile de déterminer le type de camions. La performance de mémoire de la petite fille de 6 ans est incroyable : les deux utilitaires existants sont le type 23 et le type 45. Avec leur air de famille, difficile de les distinguer à part leur taille. Michelle a davantage retenu pour le moment celui-là :
[img]
[/img]
J'aimerais maintenant recueillir vos avis d'experts si une erreur s'est glissée dans mon raisonnement.
Hmicalement,
Manu
PS : merci à Denis